10/03/2010 | LUC JUSTIN
J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant
et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m'est chère ?
J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués, en étreignent ton ombre,
à se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas au contour
de ton corps, peut-être.
Robert DESNOS, Corps et Biens (1930)
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