10/03/2014 | 1917, stèle aux disparus
gouache et pastel sur papier 50x60
Vous êtes le soldat de toutes les bontés
A vous voir la douleur tremble fuit et s'étonne
Voyez votre départ attriste cet automne
Et l'hiver viendra quand vous nous aurez quittés
°
La guerre continue au rythme monotone
Des grands canons jetant leurs tragiques clartés
Mais quand vous serez loin quelquefois écoutez
Un chant plus doux que n'est la berceuse bretonne
°
Et plus doux que ne sont les chœurs napolitains
Les chants des barcarols glissant sur la lagune
Qu'un ronron d'avion volant au clair de lune
Que la voix de Memnon dans les tendres matins
APOLLINAIRE le guetteur mélancolique 1917
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