30/05/2016 | L'île des morts, d'après Böcklin.
Huile sur toile f40
Et grâce aux trous creusés par le noir printemps
Les corbeaux sont gras de froide chair humaine ;
Et grâce au maigre vent à la voix d'enfant
Le sommeil est doux aux morts de Lofoten.
°
Je ne verrai très probablement jamais
Ni la mer ni les tombes de Lofoten
Et pourtant c'est en moi comme si j'aimais
Ce lointain coin de terre et toute sa peine.
O. V. De L. Milosz (1877-1939), Les Sept Solitudes.
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